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10/15/2011

Kasai Rex fiche monstre


n garde quelques témoignages de rencontres entre le Kasaï Rex et des témoins : la première concerne un propriétaire de plantation suédois nommé J. C. Johanson, qui possédait une propriété dans la vallée du Kasaï, dans le Congo Belge (aujourd’hui République Démocratique du Congo). Selon son récit, il faisait avec son domestique esclave une marche dans la vallée en 1932, lorsqu'ils trouvèrent un rhinocéros sur leur route : ils prirent alors soin de ne pas le déranger, sachant l'animal dangereux. Se dissimulant un peu plus loin, ils l'observèrent et aperçurent soudain un "énorme lézard" sortir du couvert des arbres, et attaquer violemment le rhinocéros. Sous le choc de cette vision, le suédois s'évanouit, alors que son esclave, paniqué, s'enfuit en courant.
Lorsque le suédois s'éveilla, le reptile était en train de dévorer le rhinocéros. L’homme eut alors le loisir de l’observer attentivement :
« C'était un énorme animal, d'environ 12 ou 13 mètres de long. Il était rougeâtre, avec des rayures noirâtres qui descendaient. Ses jambes étaient très épaisses : il me rappelait les lions, qui sont taillés pour la vitesse. Il avait un long museau et de nombreuses dents. Il s'était jeté sur le rhinocéros, qui tremblait encore, du peu de vie qui lui restait. Une fois qu'il eut mangé à sa faim, il retourna à la jungle, lentement, son ventre empli de chair. »
D'après les connaissances qu'il avait, il jugea que l'animal en question devait être un Tyrannosaure (d’où le surnom de Kasaï Rex) ; mais certaines personnes l'ont rapproché du Tarbosaure, qui était très solidement bâti, voire de Théropodes typiquement africains, comme le Carcharodontosaure.
D'autres rares témoignages ont été rassemblés, qui insistent tous sur la couleur du cryptide : rouge sombre, avec des rayures noires. L'un d'entre eux, paru également en 1932 sous le nom de Johnson, raconte une histoire selon laquelle le narrateur était en train de chasser accompagné de ses domestiques, quand il a vu surgir l'animal. Cependant, un certain nombre de similarités avec le premier témoignage (la bête dévore un rhinocéros, les domestiques s'enfuient, le narrateur s'évanouit, sans parler de la similitude entre les noms Johnson et Johanson) laisse croire qu'il n'y a qu'une unique source à ces deux histoires. Malgré tout, une nouveauté est apportée, car le narrateur dit qu'il a pensé à prendre un cliché de la bête avant qu'elle ne retourne dans la jungle :

Cela dit, cette photo n'est qu'un simple montage : il s'agit d'une photo de varan, découpée dans un magazine animalier, qui a été placée de telle manière qu'on puisse croire qu'il est appuyé sur une carcasse.
Une seconde photo a été prise, mais elle est probablement aussi un faux, fabriqué avec une maquette de tyrannosaure.
En résumé, l’histoire du Kasaï Rex a été en fait inventée de toute pièce. On ne trouve dans la région aucune trace de ce type de "dinosaure" dans le folklore local, comme c’est le cas d’autres cryptides tels que le Mokele-mbembe ou le ngoubou. La seule appellation que l'on pourrait lui donner dans la région est virunga, ce qui signifie démon.
Video


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